• Partout où cet Evangile sera prêché, dans le monde entier, on parlera aussi de ce que cette femme a fait, en souvenir d'elle. Marc 14. 9 Le parfum de Marie (Jean 12. 1-8)



    – Elle n'était pas venue pour écouter un sermon, bien que le plus grand des prédicateurs ait été présent. Son but ce jour-là n'était pas de s'asseoir aux pieds de Jésus pour écouter sa Parole (Luc 10. 39). – Elle n'était pas venue pour lui adresser une prière, ni non plus pour chercher une consolation, comme le jour inoubliable où lui, le Maître, avait ressuscité son frère Lazare (Jean 11). – Elle n'était pas davantage venue avec l'intention de rencontrer d'autres disciples, bien que la communion avec ceux-ci soit toujours une expérience heureuse. Pour le moment, ce n'était pas cette compagnie qu'elle recherchait. – Elle n'était pas venue, après une semaine de travail et de fatigue, dans le but d'être encouragée par le Maître, tout en sachant par expérience que, mieux que personne, il était capable de la comprendre. – Non, Marie était venue au moment même où tout se mobilisait contre le saint Fils de Dieu, et avec l'intuition du complot qui se tramait, pour verser sur ses pieds, en signe d'hommage, le parfum de grand prix qu'elle avait gardé pour lui seul. Elle ne pense ni aux disciples, ni à son frère, ni à sa soeur. Jésus seul remplit son coeur de reconnaissance et d'adoration. Sur tes pieds saints, à ta louange, Répandre, ô Sauveur méprisé, Le parfum pur et sans mélange D'un vase d'albâtre brisé.

    Pour lire le message du jour: http://www.bpcbs.com/php/calend/calend.php3





    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique