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    Il apaise nos soifs ... 
     

    De toute la terre montent à chaque instant, les terribles  cris  d'angoisse  de tous ceux qui souffrent et qui s'interrogent. Ils ont besoin de comprendre. Mais qui va leur expliquer? Qui va leur donner une raison, une vraie raison d'espérer, une raison de vivre ?
    Ils sont déçus d'eux-mêmes, des hommes, des systèmes.

    N'y-a-t-il vraiment rien à leur dire? N'y-a-t-il aucune lueur, aucune lumière pour eux ? Comme pour nous...
    L'homme n'est-il donc qu'un accident biologique, dans un monde vide de sens ? La proie innocente d'un hasard cruel et implacable? Le jouet de quelques forces capricieuses? En exprimant sa nostalgie, sa misère ou son désespoir, l'homme, finalement, crie son besoin de bonheur.

    Et pourtant, le bonheur existe en ce monde. Ne voyez pas une insulte dans cette affirmation. Laissez-moi vous rappeler un passage bien connu de l'Evangile de Jean, au chapitre 4. Jésus devait traverser la Samarie. Vers midi, comme il approchait du village de Sychar, il arriva au puits de Jacob, situé sur la parcelle que Jacob avait donné à son fils Joseph. Fatigué par sa longue marche, sous le soleil brûlant, Jésus s'assit au bord du puits. Peu de temps après, une femme, une samaritaine, vint puiser de l'eau, et Jésus lui demande à boire. A ce moment-là, il était seul car ses disciples étaient allés chercher des vivres au village. La femme s'étonna qu'un Juif demande de l'eau à une misérable Samaritaine, alors que d'habitude les Juifs ne parlaient pas aux Samaritains. Elle en fit la remarque à Jésus. Il lui répondit: "Si seulement tu connaissais le merveilleux présent que Dieu veut te faire ! Si tu savais qui je suis... C'est toi qui me demanderais de l'eau vive. Mais tu n'as ni seau ni corde, lui dit-elle, et le puits est profond ! D'où aurais-tu cette eau vive ? Et d'ailleurs, serais-tu plus grand que Jacob notre ancêtre? Comment peux-tu offrir une eau meilleure que celle qu'il a bue avec ses fils et ses troupeaux ?" Jésus lui répondit : "Après avoir bu cette eau, les hommes ne tardent pas à avoir soif de nouveau. L'eau que je leur donne devient en eux comme une source intarissable, qui donne la vie abondante, la vie éternelle". "Je t'en prie, lui dit la femme, donne-moi de cette eau, ainsi je n'aurai plus soif, et je n'aurai plus besoin de venir ici chaque jour".

    La soif de cette femme symbolise toutes nos soifs humaines, notre soif de paix, de sécurité, de joie, de santé, d'amour... Le puits, c'est l'image de ce que le monde actuel met à notre disposition.

    Croyez-vous que nous soyons plus heureux depuis que nos voitures roulent si vite, que nous recevons la TV en couleur, que nos maisons sont équipées de mille gadgets? Il n'y a pas que le matériel. Les idées prétendent aussi apporter le salut. Plus on en a, plus on en veut. Après un puits vite épuisé, il faut en creuser un autre. Faut-il donc désespérer ? Pas si vite !...

    Comme dans l'Evangile, le Livre de Vie, Jésus est toujours assis au bord du puits. Il est toujours là pour offrir aux "Samaritains" et aux "Samaritaines d'aujourd'hui" ce qui désaltère vraiment. Il est présent sur votre chemin, il croise votre route. Il vous attend, prêt à répondre à votre appel. Il veut vous révéler le "merveilleux présent de Dieu . L'instruction, le travail, la famille, les amis sont indispensables pour vivre. Mais pour connaître la raison de sa propre vie, c'est à Jésus et son message qu'il faut venir.

    Plus que jamais ses paroles répondent à nos interrogations et à nos besoins actuels. Elles sont des paroles de vie. Revenez à la source, lisez le Nouveau Testament. Vous y trouverez ce verset de conclusion : "Tout homme qui croit en lui ne sera pas déçu".

    Et je terminerai avec ces paroles que j'ai recueillies auprès de l'un de mes amis : "Jésus est quelqu'un en qui j'ai confiance, en qui je crois et quoiqu'il arrive, je sais qu'il est là".


    Claude Parizet

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